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Tadjikistan 1)
Situation générale
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La république du Tadjikistan est un pays d’Asie centrale sans littoral, qui est limité à l’ouest et au nord par l’Ouzbékistan, au nord par le Kirghizistan, à l’est par la Chine et au sud par le Pakistan et l’Afghanistan. Sa superficie est de 143 100 km², soit à peu près l'équivalent du Bangladesh ou du Népal, ou une superficie 3,8 fois plus petite que la France; c'est aussi la plus petite des républiques de l'Asie centrale. Les montagnes occupent 93 % du territoire du Tadjikistan et presque la moitié du pays se situe à une altitude de 3000 mètres ou plus.
Sa capitale et ville principale est Douchanbé (voir la carte), ce qui signifie «lundi» en tadjik; quelques décennies avant l'indépendance, la capitale s'appelait Stalinabad (1929 à 1961). Le Tadjikistan est aussi la plus pauvre des anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale (Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan et Turkménistan). |
Le Tadjikistan compte quatre provinces (plur.: viloyatho ; sing.: viloyat), dont une autonome (voir la carte détaillée). Les trois provinces administratives sont le Sughd (province septentrionale), le Nohiyahoi tobei Jumhurii (anciennement Karotegin, Région de subordination républicaine, car elle est administrée directement par l'État tadjik) et Khatlon. En outre, la capitale Douchanbé est indépendante du niveau administratif des provinces.
Quant à la province autonome, c'est la république du Haut-Badakhchan, appelée aussi Gorno-Badakhshan, située dans la partie sud-est du pays, dont elle occupe environ 44 % du territoire (63 700 km²), pour une population de seulement 3 %.
Le Tadjikistan est indépendant depuis 1991 et avait auparavant pour nom, dans le cadre de l'URSS, la République socialiste soviétique des Tadjiks (RSS).
Le Tadjikistan comptait 6,5 millions d'habitants en 2001, mais est passé à 9,2 millions en 2019. C'est la république la moins urbanisée de l’ex-URSS, plus des deux tiers de sa population vivant en zone rurale. Le Khatlon au sud-ouest représente 35 % de la population du pays; le Nohiyahoi tobei Jumhurii (sous administration directe de l'État) au centre, 22,2 % mais plus de 30 % avec la capitale; le Sughd) au nord-ouest, 29,5 %; la province autonome du Haut-Badakhchan, seulement 3,0 %.
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Depuis la fin des années 1950, on a assisté à une forte croissance urbaine, nourrie par l’immigration en provenance des autres républiques de l'Asie centrale.
2.1 Les ethnies
Le Tadjikistan est un pays multiethnique comptant près d'une quarantaine de peuples aux origines très variées.
- Les Tadjiks
Les Tadjiks constituent la majorité ethnique du pays et représentent plus de 84 % de la population totale. Les Tadjiks sont un peuple d'origine iranienne, persanophone et de confession musulmane sunnite (environ 80 %) ou chiite (environ 5 %). Avec l'Afghanistan, le Tadjikistan est le seul État de l'Asie centrale possédant une civilisation de type indo-iranien, contrairement aux pays voisins (Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan et Turkménistan) qui sont de tradition turcophone; le Tadjikistan est aussi, outre le Kirghizistan, le plus russophile des cinq États de la région, toutes les lois étant encore traduites en russe.
Ethnie | Population (2019) | Pourcentage |
Tadjik | 7,797,000 | 84,3 % |
Ouzbek du Nord | 1,097,000 | 11,8 % |
Kirghiz | 68,000 | 0,73 % |
Shughni | 38,000 | 0,4 % |
Yaghnobi | 28,000 | 0,3 % |
Russe | 26,000 | 0,2 % |
Wakhi | 19,000 | 0,2 % |
Turkmène | 18,000 | 0,2 % |
Yazgul | 11,000 | 0,1 % |
Kataghan | 8,900 | 0,0 % |
Tatar | 7,600 | 0,0 % |
Arabe ouzbékien | 4,900 | 0,0 % |
Pachtoun | 4,700 | 0,0 % |
Jughi | 4,500 | 0,0 % |
Parya | 4,400 | 0,0 % |
Gitan domari | 3,000 | 0,0 % |
Pârsî | 2,600 | 0,0 % |
Sanglechi | 1,900 | 0,0 % |
Kurde | 1,700 | 0,0 % |
Hazara | 1,600 | 0,0 % |
Ishkashimi | 1,600 | 0,0 % |
Arabe tadjikien | 1,400 | 0,0 % |
Ukrainien | 1,300 | 0,0 % |
Aïmak | 1,000 | 0,0 % |
Chinois | 900 | 0,0 % |
Kazakh | 800 | 0,0 % |
Coréen | 700 | 0,0 % |
Persan | 600 | 0,0 % |
Autres | 90 000 | 0,9 % |
Total (2019) | 9 246 100 | 100 % |
- Les Ouzbeks
Les Ouzbeks forment la principale minorité du Tadjikistan avec 11,8 % de la population, ce qui correspond à plus d'un million de locuteurs de la langue ouzbek. La plupart des membres de cette communauté vivent dans la vallée de Fergana et dans tout le nord-ouest du pays (province du Sughd), le long de la frontière avec l'Ouzbékistan, le puissant voisin du Tadjikistan. Cependant, beaucoup d'Ouzbeks vivent aussi dans la région de Kourgan-Tioubé et d'autres secteurs associés à l'opposition avec le gouvernement tadjik. Mais d'autres Ouzbeks vivant à l'extérieur du Sughd se sont impliqués du côté gouvernemental dans le conflit armé avec les groupes d'opposition. Néanmoins, les Tadjiks se méfient des Ouzbeks et ont tendance à les discriminer dans les emplois de la fonction publique, ainsi que dans les médias écrits et électroniques.
- Les Russes
Les Russes résident surtout dans la capitale, Douchanbé, ainsi que dans la deuxième ville, Khoudjend ou Khujand (autrefois Leninabad). Lors du recensement de 1989, les Tadjiks ne constituaient que 39,1 % de la capitale, les Russes 32,4 %, les Ouzbeks 10 %, les Tatars 4,1 %, les Ukrainiens 3,5 %; la population de la capitale était alors de 602 000 habitants. Au contraire, à Kourgan-Tioubé, fief des islamistes, on parlait rarement le russe.
Par ailleurs, la proportion des Tadjiks s’étant accrue depuis l’indépendance (aujourd'hui 84 %) et le début de la guerre civile qui a suivi en 1992, les Ouzbeks et les Russes ont alors massivement quitté le pays. De plus, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées en raison de la guerre qui a causé des dizaines de milliers de victimes. Aujourd'hui, les Russes se disent victimes de discrimination de la part de la majorité tadjike. Pour eux, seul le statut du russe comme langue co-officielle pourrait être perçu comme non discriminatoire. Beaucoup de Russes estiment, aujourd'hui, qu'ils doivent choisir entre deux maux : d'une part, le gouvernement actuel qui les discriminerait et les persécuterait, d'autre part, les fondamentalistes islamiques qui les abattraient s'ils parvenaient au pouvoir. Les Russes se croient oubliés par leur mère patrie, la Russie, car le régime tadjik actuel existe en grande partie grâce à l'appui du gouvernement russe qui se soucie davantage de la surveillance de ses frontières du Sud (en raison du passage de la drogue et des armes provenant de l'Afghanistan) que de la protection des droits de la petite communauté russophone.
- Les peuples turcophones
La plupart des peuples d'origine turcophone (Ouzbeks, Kirghiz, Turkmènes, Tatars, etc.) du Tadjikistan sont des musulmans sunnites. L'islam ismaélien est surtout répandu dans la province autonome de Gorno-Badakhchan. Les habitants d'origine européenne sont en général des chrétiens (env. 250 000), soit des orthodoxes (russes ou slaves), des baptistes, des catholiques romains, des adventistes du septième jour, des luthériens ou des témoins de Jéhovah. Il existe aussi d'autres très petites minorités religieuses telles que les hari krishna, les bahaï, les zoroastriens et les juifs.
Les autres minorités nationales sont numériquement très petites: kirghiz (0,7%), chougnan (0,4%), russe (0,2%), wakhi (0,2%), turkmène (0,2%), yazgulyami (0,1%), ouzbek (0,1%), tatar, arabe ouzbékien, pachtou, parya, farsi, kurde, etc.
2.2 Les langues
Comme on le constate, les nombreuses langues des peuples du Tadjikistan proviennent d'origines diverses: on y trouve des langues indo-iraniennes, altaïques (surtout turciques), slaves, germaniques, afro-asiatiques, etc. Cependant, la carte linguistique ci-dessous ne nous montre que les langues les plus importantes comme le tadjik, l'ouzbek, le kirghiz et certaines langues du Pamir dans le Sud-Est. On constate aussi que plusieurs langues du Tadjikistan sont également parlées dans les pays voisins (Kirghizistan, Ouzbékistan et Afghanistan).
- Les langues indo-iraniennes (branche orientale) Les langues indo-iraniennes se divisent en deux segments distincts: la branche orientale (ou iraniennes) et la branche occidentale (ou indienne). La branche iranienne se divise elle-même en iranien de l'Ouest et en iranien de l'Est dont fait justement partie le tadjik, la langue officielle du Tadjikistan. C'est aussi la langue numériquement la plus importante (84% de la population). Les Tadjiks Le tadjik, qui fait donc partie de la famille indo-européenne, est appelé farsi (ou persan) en Iran et dari en Afghanistan; le mot tadjik signifierait «Arabe» en farsi. En fait, les Tadjiks se distinguent des Persans moins par la langue que par la religion: les premiers sont sunnites, les seconds, chiites. |
En raison des contacts fréquents avec les locuteurs des langues turques ainsi qu'aux contacts fréquents avec l'ouzbek et le kirghiz, le tadjik a subi davantage l'influence des langues turques que le farsi. Le vocabulaire du farsi et du tadjik a divergé parce que, d'une part, le tadjik a beaucoup emprunté au russe des termes dans les domaines de la politique, de la culture et des techniques et, d'autre part, parce que le farsi a emprunté surtout aux langues de l'Europe occidentale. Comme toutes les langues iraniennes, le tadjik est issu de l'avestique ancien (aujourd'hui éteint); les langues indiennes, pour leur part, dérivent du sanskrit (également éteint). En fait, Fârs et Pars (= Perse) proviennent du même mot, le [f] de Fârs et le [p] de Pars étant phonétiquement très proches. Mais comme le [p] existe en farsi et pas en arabe, il paraît probable que la prononciation Fars soit une altération arabe de Pars; c'est le la prononciation du [f] qui a fini par s'imposer aux iranophones. |
Les Parthes, peuples de l'Antiquité, et les Parsis, disciples de Zoroastre émigrés en Inde, dont le nom vient de la même racine. L'adjectif persan a toujours été utilisé pour qualifier ce qui a trait au territoire iranien et, de ce fait, les mots iranien et persan conservent la même signification. D'ailleurs, la plupart des Tadjiks ne peuvent pas distinguer si le tadjik et le farsi sont deux langues différentes; peur eux, il s'agit de variantes d'une même langue.
Le farsi d'Iran et le dari de l'Afghanistan s'écrivent aujourd'hui au moyen de l'alphabet arabe augmenté de caractères spéciaux (pour les sons [ j] dans jambe, [tch] et [p]); le tadjik du Tadjikistan s'écrit généralement avec l'alphabet cyrillique, mais il peut s'écrire aussi avec l'alphabet latin ou avec l'alphabet arabo-persan. |
Alphabet cyrillique | Alphabet latin | Alphabet arabo-persan | Version française |
Тамоми одамон озод ба дунё меоянд ва аз лиҳози манзилату ҳуқуқ бо ҳам баробаранд. Ҳама соҳиби ақлу виҷдонанд, бояд нисбат ба якдигар бародарвор муносабат намоянд. | Tamomi odamon ozod ba dunë meojand va az lix̦ozi manzilatu xuķuķ bo xam barobarand. Xama sox̦ibi aķlu vičdonand, bojad nisbat ba jakdigar barodarvor munosabat namojand. | تمام آدمان آزاد به دنيا مى آيند و از لحاظ منزلت و حقوق با هم برابرند. همه صاحب عقل و وجدانند، بايد نسبت به يكديگر برادروار مناسبت نمايند. | Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. |
Le tadjik se divise en quatre aires dialectales (ou variétés linguistiques), mais on peut distinguer surtout celles du Nord et celles du Sud:
1) Les variétés du Nord : les dialectes du nord du Tadjikistan, et du sud de l'Ouzbékistan ainsi que du Kirghizistan.
2) Les variétés centrales : les dialectes de Matcha, Aini, Gissar et Varzob (en partie).
3) Les variétés du Sud : les dialectes de Karategin, Kuliab et ceux du Badakhshan.
4) Les variétés du Sud-Est : les dialectes de Pianj et Darvaz.
Les variétés linguistiques utilisées dans le nord du pays sont généralement turquifiées (surtout par l'ouzbek) qu'au sud où elles demeurent plus iranisées, surtout par rapport au dari d'Afghanistan demeuré beaucoup plus proche du tadjik que le farsi d'Iran. Ce sont les variétés iraniennes du Sud qui ont servi de base au tadjik standard. Mais toutes ces variétés de tadjik ne sont pas très différentes et l'intercompréhension est normalement aisée. Rappelons que le persan est appelé farsi en Iran et dari en Afghanistan, mais il s'agit de la même langue, ce qui n'est pas le cas pour le tadjik qui demeure néanmoins une langue persane.
Les Tadjiks de plus de 40 ans ont principalement grandi en employant les variétés du Nord, lesquelles étaient préconisées à l'époque soviétique. Cependant, grâce aux médias, les jeunes introduisirent de plus en plus les variétés méridionales de la langue tadjike, ainsi que des mots persans et arabes. Graduellement, depuis deux décennies, la langue tadjike standard a beaucoup changé, car elle est différente de la langue employée dans les années 1980, alors que de nombreux mots provenaient de la littérature classique, de la langue farsi d'Iran et du dari d'Afghanistan. Aujourd'hui, des journaux ont même recours entièrement au farsi utilisé en Iran. À l'époque soviétique, de nombreux mots latins, grecs et russes étaient employés pour être remplacés aujourd'hui par des mots issus des dictionnaires iraniens. Par conséquent, les Tadjiks plus âgés affirment ne pas comprendre la nouvelle langue tadjike qui est envahie par des «persismes» et des «afghanismes».
Le tadjik a été écrit avec l'alphabet arabe jusqu'au début du XXe siècle; en 1928, l'alphabet latin a remplacé l'alphabet arabo-persan qui fut lui-même remplacé par l'alphabet cyrillique en 1940. Ce dernier fut à son tour modifié en 1994 et, récemment, le gouvernement a tenté de retourner à l'alphabet latin. Beaucoup de locuteurs du tadjik vivent à l'extérieur du Tadjikistan: au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Russie (Asie), au Turkménistan, en Ukraine, en Ouzbékistan, en Chine et en Iran.
Les Pamiri
Le tadjik conserve également des liens étroits avec quelques petites langues du Pamir telles que le sanglechi (1900 locuteurs), l'ishkashimi (1600 locuteurs), le shughni (38 000 locuteurs), le wakhi (19 000 locuteurs), le yagnobi (28 000 locuteurs) et le yazgulyam (11 000 locuteurs). Ces langues connaissent aussi de nombreux dialectes et sous-dialectes. La plupart des locuteurs de ces langues habitent la région autonome du Haut-Badakhchan située dans le sud-est du Tadjikistan, plus précisément dans la chaîne des montagnes Pamir. Ses habitants se considèrent comme des Pomirs ou Pamiri (terme avec lequel ils se désignent eux-mêmes), non comme des Tadjiks. Les langues du Pamir n'ont jamais été écrites; c'est pourquoi les Pamiri utilisent le tadjik comme langue écrite. Ils sont massivement bilingues (langue locale du Pamir et tadjik). Bref, le tadjik sert de langue officielle dans la région autonome.Les autres peuples indo-iraniens
Les autres langues iraniennes sont le pachtou (4700 locuteurs), l'aïmak (1000 locuteurs) et le parya (4400 locuteurs). Ces langues (ainsi que le kurde) ont moins conservé d'éléments communs avec le tadjik.
- Les langues turques
Le Tadjikistan compte plusieurs langues turques de la famille altaïque: l'ouzbek du Nord (1 097 000), le kirghiz (68 000), le tatar (7600), le turkmène (18 000) et le kazakh (800). Ces langues sont toutes parlées dans les États voisins. Au total, plus de 70 millions de locuteurs parlent l'une des langues turques dans les républiques du Caucase et au nord-ouest de la Chine. La minorité la plus importante du pays, les Ouzbeks, habite surtout la région du nord du pays (province du Sughd), près de la frontière avec l'Ouzbékistan.
- Les langues européennes
Les langues européennes parlées au Tadjikistan sont d'abord le russe (groupe slave), puis l'ukrainien (groupe slave), l'arménien (isolat indo-européen), le biélorusse (groupe slave), le yiddish (groupe germanique), l'allemand (groupe germanique, le bulgare (groupe slave), le polonais (groupe slave), le lituanien (groupe balte) et le roumain (langue romane). La plupart de ces langues sont parlées dans la capitale, Douchanbé, et dans quelques autres grandes villes du pays. Tous les Européens ont immigré à l'époque du régime soviétique et ont utilisé le russe comme langue des communications interethniques. Ce sont eux qui ont assuré la promotion du russe au Tadjikistan, surtout dans les villes où le russe a longtemps dominé. À ce moment-là, la vie était plus facile pour les russophones, ce qui inclut tous les Européens. Au Tadjikistan, d'après le recensement de 2000, quelque 14 % des Russes déclarent parler couramment le tadjik, 52 % le parleraient avec difficulté, 31 % ne le parlent pas du tout.
- Les autres minorités linguistiques
Le Tadjikistan compte aussi une langue coréenne, le coréen (700 locuteurs) et deux langues afro-asiatiques, l'arabe tadjikien (1400 locuteurs) et l'arabe ouzbékien (4900).
3 Les religions
La majorité écrasante de la population est musulmane, dont 85% sont sunnites et 5% chiites. Les 10% restant représentent d’autres religions, dont essentiellement le christianisme orthodoxe. On compte cinq communautés baptistes, deux paroisses de l’Église catholique, une communauté de l’Église adventiste du septième jour, une communauté de témoins de Jéhovah, une communauté luthérienne, deux communautés de l’Église Son Min provenant de la Corée du Sud, quatre communautés de bahaïes, une communauté zoroastrienne et une synagogue juive. La majorité des représentants des religions non musulmanes habitent la capitale du pays. Les chrétiens forment donc une très petite minorité. La majorité d’entre eux, 72,5 %, sont des orthodoxes russes 25,9 % appartiennent à des communautés chrétiennes non traditionnelles. L’État tadjik exerce une très forte pression sur les communautés non musulmanes en renforçant les prescriptions législatives et en les faisant appliquer de façon très stricte.
1) Situation générale |
2) Données historiques |
3) La politique linguistique |
4) La Région autonome du Haut-Badakhchan |
5) Bibliographie |
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