Politique 
de multilinguisme stratégique

 
Le multilinguisme stratégique repose sur un choix essentiellement pragmatique. Un État, même officiellement unilingue, peut recourir à deux ou plusieurs autres langues en raison de contraintes liées aux nécessités de la communication, de la situation politique, sociale, économique, etc. Sans être fondée sur l'amour d'une langue quelconque, sans jamais choisir une langue contre une autre, la politique de multilinguisme stratégique, souvent confondu avec le bilinguisme (trilinguisme ou quadrilinguisme), considère une langue donnée comme complémentaire à une autre et s'efforce d'exploiter de façon positive toutes les ressources linguistiques du pays. Ce type de politique n’est applicable que dans deux types d'États: soit un État multilingue, où les rapports entre les groupes en présence réduisent généralement la suprématie d’une langue dominante, soit un État historiquement confronté à plusieurs langues autour de ses frontières.

 

- Afrique du Sud
- Antilles néerlandaises
- Aruba
- Australie

- Belgique fédérale
- Belize

- Cap-Occidental (Afrique du Sud)
- Comores
- Éthiopie
- Fidji
- Gagaouzie (Moldavie)
- Hongrie
- Inde
- Liban

- Luxembourg
- Malaysia
- Maurice
- Mauritanie
- Moldavie
- Namibie
- Niger
- Nigeria
- Pakistan
- Papouasie-Nouvelle-Guinée

- Philippines
- Seychelles
- Singapour
- Slovénie
- Soudan
- Surinam
- Vatican
- Voïvodine (Serbie)
- Zimbabwe 

Index des politiques linguistiques

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