Criminal Procedure Rules 2012
Section 1.9
Speaking in Maori or using New
Zealand Sign Language
1) Any person entitled to speak Maori under section 4(1) of the
Maori Language Act 1987 or to use New Zealand Sign Language under
section 7(1) of the New Zealand Sign Language Act 2006 who intends
to do so in any proceeding under the Act must either—
(a) file a notice under this rule of the person’s intention to speak
Maori or use New Zealand Sign Language; or
(b) include notice of the person’s intention to speak Maori or use
New Zealand Sign Language in the case management memorandum or trial
call over memorandum.
2) The person intending to speak Maori or use New Zealand Sign
Language is responsible for serving a copy of the notice filed under
subclause (1)(a) on every party in the proceedings.
3) Despite subclause (2), where the person intending to speak Maori
or use New Zealand Sign Language is a witness, the party calling the
witness is responsible for serving the notice.
4) The notice must—
(a) state the hearing or hearings at which the person intends to
speak Maori or use New Zealand Sign Language; and
(b) be served not later than 10 working days before the hearing at
which the person intends to speak Maori or use New Zealand Sign
Language.
5) Failure to serve or give notice in accordance with this rule
does not prevent a person from speaking Maori or using New Zealand
Sign Language in a proceeding, but the proceeding may be adjourned
for the purpose of arranging for a competent interpreter to be
present.
Section
1.10
Translation of documents into Maori
1) A party or person on whom a document is served may apply to the
court for a translation of the document into Maori.
2) An application under subclause (1) must be made not later than
10 working days after the document to which it relates is served on
the applicant.
3) The court or a Registrar may grant the application if satisfied
that the party or person is unable to read the document, but could
read it if it were translated into Maori.
4) Unless the court orders otherwise, every subsequent document in
relation to the proceeding that must be served on that party or
person will be translated into Maori after it is filed in court.
5) The court may at any time order that the translation of any
document into Maori be served on any party or person whether or not
an application has been made under subclause (1).
6) Any translation to which this rule applies—
(a) must be certified correct by a person holding a certificate of
competency endorsed under section 18 of the Maori Language Act 1987;
and
(b) must be served by a Registrar on the applicant.
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Règlement sur la procédure pénale (2012)
Article 1.9
S'exprimer en maori ou utiliser la langue des signes
néo-zélandaise
1)
Quiconque a le droit de s'exprimer en maori en vertu de
l'article 4.1 de la Loi sur la langue maorie
de 1987 ou d'utiliser la
langue des signes néo-zélandaise en vertu de l'article 7.1 de la
Loi sur la langue des signes néo-zélandaise de 2006, et qui a l'intention de le
faire dans une procédure, conformément à la loi, peut:
(a) soit déposer un
préavis en vertu du présent règlement de son intention de
s'exprimer en maori ou d'utiliser la
langue des signes néo-zélandaise; ou
(b) soit d'inclure le
préavis son intention de s'exprimer en maori ou d'utiliser la
langue des signes néo-zélandaise en ce qui concerne l'aménagement de
l'agenda ou le procès annoncé à l'agenda.
2) Quiconque a l'intention de
s'exprimer en maori ou d'utiliser la
langue des signes néo-zélandaise est tenu de remettre une copie du
préavis déposé officiellement à toutes les parties à la procédure,
conformément au paragraphe 1-a.
3) Nonobstant le paragraphe 2,
lorsque quiconque, qui a l'intention de s'exprimer en maori ou d'utiliser la
langue des signes néo-zélandaise, est un
témoin, la partie appelant le témoin est responsable de l'émission
du préavis.
4) Le préavis doit:
(a) indiquer
l'audience ou les audiences au cours desquelles une personne
a l'intention de s'exprimer en maori ou d'utiliser la langue
des signes
néo-zélandaise; et
(b) être remis au plus tard dix jours ouvrables avant l'audience
au cours de laquelle une personne a l'intention de s'exprimer en maori ou
d'utiliser la langue des signes
néo-zélandaise.
5) L'omission de
recevoir ou de donner un préavis en conformité avec le présent
règlement ne doit pas empêche quiconque de s'exprimer en maori ou
d'utiliser la langue des signes
néo-zélandaise lors d'une procédure,
mais celle-ci peut être suspendue dans le but de quérir un
interprète compétent et présent au tribunal.
Article 1.10
Traduction des documents en maori
1) Une partie ou
un individu à qui un document est
remis peut demander au tribunal de lui rendre une traduction du
document en maori.
2) Toute demande en vertu du paragraphe 1 doit être faite au plus
tard dix jours ouvrables après le document auquel il se rapporte est
remis à l'intéressé.
3) Le tribunal ou le greffier peut accueillir la demande s'il
est convaincu que la partie ou l'individu est incapable de lire le
document, mais pourrait le lire s'il était traduit en maori.
4) Sauf ordonnance contraire du tribunal, tout document ultérieur
par rapport à la procédure, qui doit être remis à cette partie ou
à cet individu, doit être traduit en maori après son dépôt devant le tribunal.
5) Le tribunal peut ordonner à tout moment que la traduction d'un
document en maori soit remise à toute partie ou à tout individu ,
que le demande ait été faite ou non en vertu du paragraphe 1.
6) Toute traduction à laquelle le présent règlement s'applique:
(a) doit être certifiée conforme par une personne détenant un
certificat de compétence approuvé en vertu de l'article 18 de la
Loi
sur la langue maorie de 1987;
(b) doit être
remise par un greffier au requérant.
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