CONSTITUTION CONSOLIDATED EDITION 2013
Section 3
National and official languages
1) The national language of the Republic of Vanuatu is
Bislama. The official languages are Bislama, English and French.
The principal languages of education are English and French.
2) The Republic of Vanuatu shall protect the different
local languages which are part of the national heritage, and may
declare one of them as a national language.
Section 5
Fundamental rights and freedoms of the individual
1) The Republic of Vanuatu recognises, that, subject to any
restrictions imposed by law on non-citizens, all persons are
entitled to the following fundamental rights and freedoms of the
individual without discrimination on the grounds of race, place
of origin, religious or traditional beliefs, political opinions,
language or sex but subject to respect for the rights and
freedoms of others and to the legitimate public interest in
defence, safety, public order, welfare and health –
[...]
2) Protection of the law shall include the following –
(a) everyone charged with an offence shall have a fair
hearing, within a reasonable time, by an independent and
impartial court and be afforded a lawyer if it is a serious
offence;
(b) everyone is presumed innocent until a court establishes
his guilt according to law;
(c) everyone charged shall be informed promptly in a
language he understands of the offence with which he is
being charged;
(d) if an accused does not understand the language to be
used in the proceedings he shall be provided with an
interpreter throughout the proceedings;
Section 30
Functions of Council
1) The Malvatumauri Council of Chiefs has a general
competence to discuss all matters relating to land, custom and
tradition and may make recommendations for the preservation and
promotion of ni-Vanuatu culture and languages.
2) The Council must be consulted on any question,
particularly any question relating to land, tradition and
custom, in connection with any bill before Parliament.
Section 64
Right of a citizen to services in own language
1) A citizen of Vanuatu may obtain, in the official language
that he uses, the services which he may rightfully expect from
the administration of the Republic of Vanuatu.
2) Where a citizen considers that there has been a
breach of subarticle (1) he may make a complaint to the
Ombudsman who shall conduct an enquiry in accordance with
Articles 62 and 63.
3) The Ombudsman shall, each year, make a special
report to Parliament concerning the observance of
multilingualism and the measures likely to ensure its respect.
Section 86
Amendments requiring support of referendums
A bill for an amendment of a provision of the Constitution
regarding the status of Bislama, English and French, the
electoral system, or the parliamentary system, passed by
Parliament under Article 85, shall not come into effect unless
it has been supported in a national referendum. |
VERSION
CONSOLIDÉE DE LA CONSTITUTION 2013
Article 3
[traduit de
l'anglais]
Langue
nationale et langues officielles
1) La langue véhiculaire nationale de la République est le
bichlamar. Les langues officielles sont l'anglais, le bichlamar, le
français. Les langues principales d'éducation sont l'anglais et le
français.
2) La République protège les différentes langues locales qui
font partie de l'héritage national, et peut déclarer l'une d'elles
langue nationale. Article 5
1) La république du Vanuatu
reconnaît que, sous réserve des restrictions que la loi peut
imposer aux non citoyens, et dans le respect des droits et
liberté d'autrui et de l'intérêt public légitime en matière de
défense, de sécurité, d'ordre public, de bien-être et de santé,
sont accordés à toute personne, quels que soient sa race, son
lieu d'origine, ses croyances religieuses ou traditionnelles,
ses opinions politiques, sa langue ou son sexe, les droits
fondamentaux et les libertés individuelles suivants:
[...] :
2) La garantie de la loi comprend en
particulier les dispositions suivantes:
a) toute personne accusée d'un
délit doit être entendue équitablement, dans un délai
raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, et a
droit à l'assistance d'un avocat en cas d'accusation grave;
b) toute personne, dont la
culpabilité n'a pas été reconnue par un tribunal, est
présumée innocente;
c) toute personne accusée doit être
avisée dans les meilleurs délais et dans un langue qu'elle
comprend, des chefs d'accusation à son encontre;
d) si l'accusé ne comprend pas la
langue, il doit lui être fourni un interprète tout au long
de la procédure;
Article 30
1) Le Conseil des chefs de
Malvatumauri est compétent dans tous les
domaines relatifs à la terre, aux coutumes et à aux traditions, et il peut faire des
recommandations pour la
préservation et la promotion de la culture et des langues vanuataises.
2) Le Conseil peut être consulté sur toute question, en
particulier celles relatives à la tradition et aux coutumes, en
relation avec tout projet de loi soumis au Parlement.
Article 64
Droit du citoyen aux services dans
sa langue
1) Tout citoyen de Vanuatu peut obtenir, dans celle des langues
officielles qu'il pratique, les services qu'il est en droit
d'attendre de l'administration de la République.
2)
Lorsqu'un citoyen estime
qu'il y a eu violation
du paragraphe 1, il peut
déposer une plainte
auprès du Médiateur, qui
procède à une enquête
conformément aux
articles 62 et 63.
3) Le
Médiateur présente
chaque année au
Parlement un rapport
spécial sur le respect
du multilinguisme et les
mesures susceptibles de
garantir son respect.
Article 86
Une proposition de révision votée par le
Parlement conformément à l'article 85 ci-dessus, et comportant une
modification du statut du bichelamar, de l'anglais ou du français,
du système électoral, du système parlementaire, ne devient
définitive qu'après avoir été approuvée par voie de référendum. |