Règlement grand-ducal du 9 mars
2009 déterminant les modalités du concours
réglant l'accès à la fonction d'instituteur de l'enseignement
fondamental
Mémorial A-44 du 16 mars 2009, p. 588
Nous Henri, grand-duc de Luxembourg, duc de Nassau ;
Vu la loi modifiée du 16 avril 1979 fixant le statut général des
fonctionnaires de l'État;
Vu la loi du 6 février 2009 concernant le personnel de l'enseignement
fondamental et notamment ses articles 5, 6, 42 et 46 ;
Vu l'avis de la Chambre des Fonctionnaires et Employés publics;
Vu l'article 2 (1) de la loi modifiée du 12 juillet 1996 portant réforme
du Conseil d'État et considérant qu'il y a urgence;
Sur le rapport de Notre Ministre de l'Éducation nationale et de la
Formation professionnelle et après délibération du Gouvernement en
Conseil ;
Arrêtons :
Chapitre 1 : Les critères d'admissibilité au concours
Article 1er
Sont admissibles aux épreuves du concours réglant l'accès à la fonction
d'instituteur, à condition d'être habilités à enseigner dans les quatre
cycles que comprend l'enseignement fondamental et d'avoir passé avec
succès les épreuves préliminaires au concours définies à l'article 2
ci-dessous:
1. le détenteur d'un bachelor professionnel en sciences de l'éducation
délivré par l'Université du Luxembourg;
2. le détenteur d'un diplôme étranger d'études supérieures préparant à
la profession d'instituteur, conforme aux dispositions des directives CE
relatives à la reconnaissance des qualifications professionnelles ;
3. le détenteur d'un diplôme étranger d'études supérieures préparant à
la profession d'instituteur, délivré par une institution située dans un
pays qui n'est pas membre de l'Union Européenne et reconnu par le
ministre ayant l'enseignement supérieur dans ses attributions.
Chapitre 2 : Les épreuves préliminaires au concours
Article 2
Les épreuves préliminaires, auxquelles les candidats doivent se
présenter et réussir préalablement aux épreuves du concours, visent :
à vérifier les connaissances dans les trois langues usuelles du pays: le
luxembourgeois, le français et l'allemand;
à vérifier les connaissances générales relatives à la législation et la
réglementation scolaires luxembourgeoises.
Les épreuves préliminaires ne donnent pas lieu à un classement.
Article 3
L'épreuve préliminaire portant sur les connaissances générales relatives
à la législation et la réglementation scolaires luxembourgeoises est une
épreuve écrite. En cas de réussite à celle-ci une attestation est
délivrée aux candidats.
Article 4
Les épreuves langagières visent à vérifier si les candidats ont acquis
les compétences requises pour enseigner dans les domaines de
développement et d'apprentissage de l'école fondamentale luxembourgeoise
en employant les langues respectives. Elles comportent chaque fois une
épreuve écrite et une épreuve orale. La vérification des compétences
langagières tient compte des rôles respectifs joués par les trois
langues dans l'enseignement fondamental.
Pour chaque épreuve de langue réussie, une attestation est délivrée aux
candidats. L'organisation des épreuves préliminaires
Article 5
Au cours de chaque année scolaire, deux sessions peuvent être organisées
dont les dates sont fixées par le ministre ayant l'Éducation nationale
dans ses attributions, dénommé par la suite le ministre.
Article 6
Il est institué un jury appelé à procéder aux opérations des épreuves
préliminaires.
Le jury se compose de 15 membres effectifs et de 5 membres suppléants au
moins, nommés par le ministre qui désigne le président et le secrétaire
parmi les membres effectifs.
Le jury se réunit en séance préliminaire pour fixer le détail des
opérations des épreuves et notamment les contenus, les questions et les
critères d'évaluation des épreuves.
Les membres du jury sont tenus au secret des délibérations.
Les candidats sont renseignés au sujet des modalités et programmes des
épreuves ainsi que sur les documents qui peuvent être utilisés lors des
épreuves préliminaires.
Nul ne peut, en qualité de membre d'un jury, prendre part à l'examen
d'un parent ou allié jusqu'au quatrième degré inclus.
Article 7
Les candidats détenteurs d'un des diplômes énumérés à l'article 1er du
présent règlement et les candidats qui sont inscrits dans la dernière ou
l'avant-dernière année d'une formation menant à un de ces diplômes
peuvent s'inscrire aux sessions respectives. Les dates des épreuves et
les délais dans lesquels les demandes de participation doivent parvenir
au ministre sont publiés par voie de presse ou tout autre moyen
approprié.
Article 8
Le déroulement des épreuves préliminaires
Toute épreuve écrite est évaluée par deux membres du jury au moins. Les
épreuves orales ne peuvent avoir lieu qu'en présence de trois membres du
jury au moins.
Chaque épreuve est cotée sur 20 points. Une note inférieure à 10 points
est considérée comme note insuffisante.
Les candidats qui échouent dans l'épreuve portant sur les connaissances
générales relatives à la législation et la réglementation scolaires
luxembourgeoises doivent la refaire lors d'une session ultérieure. Les
candidats qui échouent dans une des épreuves de langue, orale ou écrite,
doivent refaire les épreuves orale et écrite de cette langue lors d'une
session ultérieure.
Article 9
Pendant les épreuves, toute communication entre les candidats et avec
l'extérieur, de même que toute utilisation d'ouvrages ou de notes autres
que ceux autorisés préalablement par le jury sont interdites.
Les candidats fautifs sont exclus du concours. Ils peuvent se présenter
à nouveau lors d'une session ultérieure. Le nombre des participations
aux épreuves préliminaires n'est pas limité.
Article 10
En ce qui concerne les épreuves préliminaires, les dispenses suivantes
peuvent être accordées par le ministre :
a) le candidat inscrit à l'Université du Luxembourg peut être dispensé
des épreuves d'allemand et de français, s'il a accompli avec succès des
épreuves de langues réglant l'accès des étudiants à l'Université ;
b) le candidat pouvant attester, dans la langue allemande respectivement
dans la langue française, en oral et en écrit, d'un niveau C1 du Cadre
européen commun de référence pour les langues, certifié par un institut
agréé ou reconnu par le ministre, peut être dispensé des épreuves dans
la langue respective ;
c) le candidat pouvant attester la fréquentation, pendant au moins dix
années scolaires, d'écoles qui dispensent l'enseignement de la langue
luxembourgeoise conformément à la législation concernant l'organisation
de l'enseignement fondamental et de l'enseignement post-primaire peut
être dispensé des épreuves de luxembourgeois;
d) le candidat ayant commencé ou terminé la dernière année d'études
supérieures menant à un des diplômes énumérés à l'article premier dans
un pays ou dans une région francophone ou germanophone peut être
dispensé des épreuves respectivement de français ou d'allemand;
e) le candidat ayant au cours de ses études supérieures suivi avec
succès un cours consacré à la législation et la réglementation scolaires
luxembourgeoises peut être dispensé de l'épreuve portant sur ces
matières.
Chapitre 3 : Les épreuves du concours
Article 11
Les épreuves du concours comportent :
1) une épreuve écrite portant sur la culture luxembourgeoise. Cette
épreuve, à documents ouverts, est rédigée dans une des trois langues
usuelles du pays au choix du candidat.
2) une épreuve écrite sur la pédagogie et la didactique des domaines de
développement et d'apprentissage de l'enseignement fondamental. Les
candidats peuvent choisir entre deux sujets proposés, l'un concernant le
premier cycle, l'autre les deuxième, troisième ou quatrième cycles de
l'enseignement fondamental.
Cette épreuve, à documents ouverts, est rédigée dans une des trois
langues usuelles du pays au choix du candidat.
3) une épreuve écrite d'une planification d'activités d'apprentissage se
rapportant à un des domaines de développement et d'apprentissage de
l'enseignement fondamental. Les candidats peuvent choisir entre deux
sujets proposés, l'un concernant le premier cycle, l'autre les deuxième,
troisième ou quatrième cycles de l'enseignement fondamental.
Cette épreuve est rédigée dans la langue d'enseignement de la branche
respective, sauf pour les développements théoriques de la planification
d'activités d'apprentissage que les candidats peuvent rédiger dans une
des trois langues usuelles du pays au choix.
Article 12
L'organisation du concours
Il y a chaque année une session du concours.
Le ministre fixe la date du concours ainsi que le délai dans lequel les
demandes d'admission au concours, appuyées des pièces et documents
requis, doivent lui parvenir. La date et les délais sont publiés par
voie de presse ou tout autre moyen approprié.
Les candidats briguant un diplôme d'instituteur les habilitant à
enseigner dans les quatre cycles de l'enseignement fondamental ainsi que
ceux disposant de cette qualification informent le ministre dans leur
demande d'admission au concours s'ils préfèrent occuper un poste
d'instituteur au premier cycle ou bien aux deuxième, troisième ou
quatrième cycles de l'enseignement fondamental pour l'année scolaire
subséquente au concours. Le classement, établi à l'issue du concours en
vue de déterminer les candidats qui accèdent à la fonction
d'instituteur, tient compte des préférences exprimées, dans la limite
des postes disponibles pour le premier, respectivement les deuxième,
troisième ou quatrième cycles.
Article 13
L'admission au concours est prononcée par le ministre.
Les candidats qui ont commencé le dernier semestre de leurs études
visées à l'article premier du présent règlement et qui sont détenteurs
de l'attestation de réussite aux épreuves de langues ainsi qu'à celle
portant sur la législation et la réglementation scolaires
luxembourgeoises ou qui en sont dispensés, peuvent se présenter à la
session de l'année scolaire en cours.
Pour l'établissement du classement, le jury ne considère que les
candidats ayant remis leur diplôme d'instituteur, tel que mentionné à
l'article premier du présent règlement ou, à défaut, une attestation de
réussite de leur formation, au président du jury à une date fixée par le
ministre, faute de quoi les candidats doivent se présenter à une
nouvelle session du concours.
Article 14
Il est institué un jury appelé à procéder aux opérations du concours.
Le jury est composé de 15 membres effectifs au moins et de 3 membres
suppléants, nommés par le ministre qui désigne le président et le
secrétaire parmi les membres effectifs.
Nul ne peut, en qualité de membre d'un jury, prendre part à l'examen
d'un parent ou allié jusqu'au quatrième degré inclus.
Les membres du jury sont tenus au secret des délibérations.
Le jury se réunit en séance préliminaire pour fixer le détail des
opérations du concours et notamment les contenus, les questions et les
critères d'évaluation des épreuves.
Les candidats sont informés des modalités et programmes des épreuves
ainsi que sur les documents qui peuvent être utilisés lors des épreuves
du concours.
Article 15
Le déroulement du concours
Chaque épreuve est évaluée par deux membres du jury au moins et est
cotée sur 20 points. Une note inférieure à 10 points est considérée
comme note insuffisante.
Article 16
Les candidats ayant eu une note inférieure à 7 points dans l'une des
épreuves sont éliminés. Les candidats peuvent compenser une seule note
insuffisante qui n'est pas inférieure à 7 points, si la moyenne générale
des notes obtenues dans les trois épreuves est égale ou supérieure à 12
points.
Article 17
Pendant les épreuves, toute communication entre les candidats et avec
l'extérieur, de même que toute utilisation d'ouvrages ou de notes autres
que ceux qui ont été autorisés préalablement par le jury sont
interdites.
Les candidats fautifs sont exclus du concours. Ils peuvent se présenter
à nouveau lors d'une session ultérieure. Le nombre des participations
aux épreuves du concours n'est pas limité.
Chapitre 4
: Le classement des candidats au concours
Article 18
À l'issue du concours il est établi, par ordre de mérite, un classement
unique pour tous les candidats. Ne peuvent être classés que les
candidats qui ont obtenu des notes suffisantes dans les épreuves du
concours ainsi que les candidats qui ont bénéficié des dispositions de
l'article 16 du présent règlement.
Les candidats disposant de la qualification requise pour enseigner dans
les quatre cycles de l'enseignement fondamental conformément à la
législation en vigueur et classés en rang utile à l'issue du concours
peuvent accéder à la fonction d'instituteur au début de l'année
scolaire subséquente, dans la limite de tous les postes disponibles et
prioritairement selon la préférence, communiquée au ministre
conformément à l'article 12.
Les candidats, mentionnés à l'article 21 ci-dessous, ne peuvent accéder
qu'à un poste d'instituteur soit du premier cycle, soit des deuxième,
troisième ou quatrième cycles de l'enseignement fondamental. Leur
classement en rang utile à l'issue du concours ne vaut que pour l'accès
aux postes d'instituteur auxquels correspond leur qualification.
En cas d'égalité des points totalisés par plusieurs candidats, ceux-ci
sont départagés d'après les notes obtenues aux épreuves prises
individuellement, ceci dans l'ordre inverse de leur énumération à
l'article 11. En cas de nouvelle égalité, la priorité revient au
candidat le plus âgé.
Le classement en rang utile des candidats vaut pour l'accès à la
fonction l'année scolaire subséquente au concours.
Article 19
Le président du jury communique à chaque candidat qui a pris part aux
épreuves les résultats obtenus. Il est loisible à tout candidat de
vérifier dans les bureaux du Ministère de l'Éducation nationale
l'exactitude matérielle des calculs qui ont déterminé la décision prise
à son égard.
Article 20
À la clôture des opérations, le président du jury remet au ministre un
rapport sur la session. Ce rapport contient le classement, les noms des
candidats admissibles à la fonction, les notes obtenues par les
candidats dans les différentes épreuves et les questionnaires.
Chapitre 5 : Dispositions transitoires et finales
Article 21
(1) Par dérogation à l'article 1er du présent règlement sont admissibles
au concours, à condition d'avoir passé les épreuves préliminaires ou
d'en avoir été dispensé :
1. le détenteur du certificat d'études pédagogiques, option éducation
préscolaire, délivré à partir de l'année scolaire 1994/1995 ;
2. dans un délai de trois ans à partir de l'entrée en vigueur de la loi
concernant le personnel de l'enseignement fondamental, le détenteur d'un
diplôme étranger d'études supérieures préparant à la profession
d'instituteur habilité à enseigner au premier cycle de l'enseignement
fondamental, conforme aux dispositions des directives CE relatives à la
reconnaissance des qualifications professionnelles ;
3. le détenteur du certificat d'études pédagogiques, option enseignement
primaire, délivré à partir de l'année scolaire 1994/1995 ;
4. dans un délai de trois ans à partir de l'entrée en vigueur de la loi
concernant le personnel de l'enseignement fondamental, le détenteur d'un
diplôme étranger d'études supérieures préparant à la profession
d'instituteur habilité à enseigner aux deuxième, troisième et quatrième
cycles de l'enseignement fondamental, conforme aux dispositions des
directives CE relatives à la reconnaissance des qualifications
professionnelles.
(2) Par dérogation à l'article 7 du présent règlement, les candidats qui
ont commencé le dernier semestre de leurs études sanctionnées par un des
diplômes ou certificats énumérés
ci-dessus au paragraphe (1) points un à quatre, ou qui sont détenteurs
d'un de ces diplômes ou certificats, ainsi que les candidats qui sont
inscrits dans la dernière ou l'avant-dernière année d'une formation
menant à un des diplômes mentionnés ci-dessus au paragraphe (1) points
deux et quatre, peuvent s'inscrire aux sessions respectives des épreuves
préliminaires au concours. Pour les candidats mentionnés ci-dessus au
paragraphe (1) points deux et quatre, cette disposition transitoire
prend fin dans un délai de trois ans à partir de l'entrée en vigueur de
la loi concernant le personnel de l'enseignement fondamental.
(3) Les candidats ayant commencé ou terminé la dernière année d'études
supérieures menant à un des diplômes énumérés ci-dessus au paragraphe
(1), points deux et quatre, dans un pays ou dans une région francophone
ou germanophone peuvent être dispensés par le ministre des épreuves
préliminaires respectivement de français ou d'allemand. Cette
disposition transitoire prend fin dans un délai de trois ans à partir de
l'entrée en vigueur de la loi concernant le personnel de l'enseignement
fondamental.
(4) Par dérogation à l'article 13 du présent règlement, les candidats
qui ont commencé le dernier semestre de leurs études menant à un des
diplômes ou certificats mentionnés cidessus au paragraphe (1) points un
à quatre, et qui sont détenteurs de l'attestation de réussite aux
épreuves de langues ainsi qu'à celle portant sur la législation et la
réglementation scolaires luxembourgeoises ou qui sont dispensés de ces
épreuves préliminaires, peuvent se présenter à la session du concours de
l'année scolaire en cours. Pour l'établissement du classement, le jury
ne considère que les candidats ayant remis leur certificat ou diplôme
d'instituteur, tel que mentionné ci-dessus au paragraphe (1) points un à
quatre ou, à défaut, une attestation de réussite de leur formation, au
président du jury à une date fixée par le ministre, faute de quoi les
candidats doivent se présenter à une nouvelle session du concours. Cette
disposition transitoire prend fin dans un délai de trois ans à partir de
l'entrée en vigueur de la loi portant sur le personnel de l'enseignement
fondamental pour les candidats mentionnés ci-dessus au paragraphe (1)
points deux et quatre.
Article 22
Est dispensé des épreuves préliminaires de langue le candidat qui a déjà
réussi les épreuves en question ou qui en a été dispensé avant l'entrée
en vigueur du présent règlement.
Article 23
Est dispensé de l'épreuve préliminaire portant sur la législation et la
réglementation scolaires luxembourgeoises le candidat qui a déjà réussi
l'épreuve en question ou qui en a été dispensé avant l'entrée en vigueur
du présent règlement.
Article 24
Par dérogation à l'article 12 ci-dessus, pour la session 2009 du
concours réglant l'accès à la fonction d'instituteur de l'enseignement
fondamental, les candidats briguant un diplôme d'instituteur les
habilitant à enseigner dans les quatre cycles de l'enseignement
fondamental ainsi que ceux disposant de cette qualification informent le
ministre pour le 15 mai 2009 au plus tard s'ils préfèrent être affectés
à un poste d'instituteur au premier cycle ou bien aux deuxième,
troisième ou quatrième cycles de l'enseignement fondamental pour l'année
scolaire subséquente au concours.
Article 25
Les membres du jury appelé à procéder aux opérations des épreuves
préliminaires ainsi que les membres du jury appelé à procéder aux
opérations du concours ont droit à une
indemnité dont le montant est fixé par le Gouvernement en conseil.
Les membres de chaque jury ont droit au remboursement de leurs frais de
route et de séjour conformément à la réglementation applicable aux
fonctionnaires et employés de l'État.
Article 26
Est abrogé le règlement grand-ducal modifié du 17 février 1998
déterminant les modalités du concours réglant l'accès à la fonction
d'instituteur de l'éducation préscolaire et à celle de l'enseignement
primaire.
Article 27
Notre ministre de l'Éducation nationale et de la Formation
professionnelle est chargée de l'exécution du présent règlement qui sera
publié au Mémorial.
Château de Berg, le 9 mars 2009.
Henri
La Ministre de l'Éducation nationale
et de la Formation professionnelle,
Mady Delvaux-Stehres