Erklärung der Regierung
der Bundesrepublik Deutschland
In dem Wunsche, das
friedliche Zusammenleben der Bevölkerung beiderseits
der deutsch-dänischen Grenze und damit auch die
Entwicklung freundschaftlicher Beziehungen zwischen
der Bundesrepublik Deutachland und dem Königreich
Dänemark allgemein zu fördern und eingedenk der
völkerrechtlichen Verpflichtung, welche die
Bundesrepublik durch ihre Mitgliedschaft in der
Europäischen Konvention für Menschenrechte
hinsichtlich der Verpflichtung zur
Nichtdiskriminierung nationaler Minderheiten (Artikel
14) übernommen hat, erklärt die Regierung der
Bundesrepublik Deutschland im Sinne der auch im
Grundgesetz der Bundesrepublik Deutschland
festgelegten Grundsätze, auf welche die Schleswig-Holsteinische
Landesregierung in ihrer Erklärung vom 26.9.1949
Bezug genommen hatte, folgendes:
Artikel I
Die Angehörigen der Minderheit genießen
wie alle Staatsbürger die im Grundgesetz der Bundesrepublik
Deutschland vom 23. Mai 1949 garantierten Rechte, Insbesondere haben
sie im Rahmen des Grundgesetzes folgende Rechte;
1) Das Recht auf die Unverletzlichkeit der persönlichen Freiheit,
2) die Gleichheit vor dem Gesetz,
3) die Glaubens- und Gewissensfreiheit,
4) das Recht der freien Meinungsäußerung und die Pressefreiheit,
5) die Versammlungs- und Vereinsfreiheit,
6) das Recht, den Beruf und den Arbeitsplatz frei zu wählen,
7) die Unverletzlichkeit der Wohnung,
8) die freie Gründung der politischen Parteien,
9) den gleichen Zugang zu jedem öffentlichen Amt nach Eignung,
Befähigung und fachlicher Leistung; bei den Beamten, Angestellten
und Arbeitern des öffentlichen Dienstes darf zwischen Angehörigen
der dänischen Minderheit und anderen Staatsbürgern kein Unterschied
gemacht werden,
10) das allgemeine, unmittelbaret freie, gleiche und geheime
Wahlrecht, das auch für die Landes- und Kommunalwahlen gilt,
11) das Recht, bei Verletzung von Rechten durch die öffentliche
Gewalt den Schutz der Gerichte anzurufen,
12) das Recht auf gleiche Behandlung, nach dem niemand wegen seiner
Abstammung, seiner Sprache, seiner Herkunft oder seiner politischen
Anschauung benachteiligt oder bevorzugt werden darf. Artikel
II. IIn Ausführung dieser
Rechtsgrundsätze wird hiermit festgestellt:
1. Das Bekenntnis zum dänischen
Volkstum und zur dänischen [Seite 3] Kultur ist frei und darf
von Amts wegen nicht beatritten oder nachgeprüft werden.
2. Angehörige der dänischen Minderheit und ihre Organisationen
dürfen am Gebrauch der gewünschten Sprache in Wort und Schrift
nicht behindert werden.
Der Gebrauch der dänischen Sprache vor den Gerichten und
Verwaltungsbehörden bestimmt sich nach den diesbezüglichen
gesetzlichen Vorschriften.
3. Bei Unterstützungen und sonstigen Leistungen aus öffentlichen
Mitteln, über die im Rahmen des Ermessens entschieden wird,
dürfen Angehörige der dänischen Minderheit gegenüber anderen
Staatsbürgern nicht unterschiedlich behandelt werden.
4. Das besondere Interesse der dänischen Minderheit, ihre
religiösen, kulturellen und fachlichen Verbindungen mit Dänemark
zu pflegen, wird anerkannt.
Artikel
III. Die Bundesregierung gibt
zur Kenntnis, daß die Landesregierung Schleswig-Holstein ihr
mitgeteilt hat:
1. Da das Verhältniswahlverfahren
gemäß der Kommunalgesetzgebung bei der Einsetzung von
Ausschüssen in den kommunalen Vertretungskörperschaften
Anwendung findet, werden die Vertreter der dänischen Minderheit
zur Ausschußarbeit im Verhältnis zu ihrer Anzahl herangezogen.
2. Die Landesregierung empfiehlt, daß die dänische Minderheit im
Rahmen der jeweils geltenden Regeln für die Benutzung des
Rundfunks angemessen berücksichtigt wird.
3. Bei öffentlichen Bekanntmachungen sollen die Zeitungen der
dänischen Minderheit angemessen berücksichtigt werden.
4. Im Lande Schleswig-Holstein können allgemeinbildende Schulen
und Volkshochschulen (auch solche mit fachlicher Ausrichtung)
sowie Kindergärten von der dänischen Minderheit nach Maßgabe der
Gesetze errichtet werden. In Schulen mit dänischer
Unterrichtssprache ist ein zureichender Unterricht in deutscher
Sprache zu erteilen. Eltern und Erziehungsberechtigte können
frei entscheiden, ob ihre Kinder Schulen mit dänischer
Unterrichtssprache besuchen sollen.
Bonn, den 29. März 1955
Adenauer |
Déclaration du gouvernement de la République fédérale
d'Allemagne
Désireux
de promouvoir la coexistence pacifique des populations de part et
d'autre de la frontière germano-danoise et, par là, l'établissement de relations
d'amitié entre la République fédérale
d'Allemagne et le Royaume du Danemark, et considérant l'obligation
en
droit international dans laquelle la République fédérale d'Allemagne a
conclu en vertu de son adhésion à la
Convention européenne des
droits de l'Homme en ce qui concerne l'obligation de ne pas
discriminer les minorités nationales (article 14), le gouvernement
de la République fédérale d'Allemagne fait la déclaration
suivante, dans l'esprit des principes, également prévues dans la Loi
fondamentale de la République fédérale d'Allemagne, à laquelle le
gouvernement du Schleswig-Holstein fait référence dans sa
déclaration du 26 septembre 1949:
Article 1er
Comme tous les citoyens, les membres de la minorité doivent
bénéficier des
droits garantis dans la Loi fondamentale de la République fédérale
d'Allemagne du 23 mai 1949. Dans le cadre de la Loi
fondamentale, ils ont les droits suivants en particulier:
1. le droit à l'inviolabilité de la liberté de la personne;
2. l'égalité devant la loi;
3. la liberté de croyance et de conscience;
4. le droit à la liberté d'expression et la liberté de la presse;
5. la liberté de réunion et d'association;
6. le droit de choisir librement leur profession et de le lieu de
leur travail;
7. l'inviolabilité du domicile;
8. le droit de constituer librement des partis politiques;
9. l'égalité d'accès aux emplois publics selon ses aptitudes,
titres et capacités professionnelles, c'est-à-dire qu'il n'est fait
aucune distinction, en ce qui concerne les fonctionnaires, employés
et ouvriers des services publics entre membres de la minorité
danoise et les autres
citoyens;
10. le droit de vote au suffrage universel direct, libre, égal
et secret, valable également pour les élections locales;
11. le droit à un recours juridictionnel en cas d'atteinte à ses
droits par la puissance publique,
12. le droit à l'égalité de traitement, c'est-à-dire que nul
ne doit être désavantagé ni privilégié en raison de son ascendance,
de sa langue, de son origine ou de ses opinions politiques.
Article 2
En exécution de ces principes juridiques, il est arrêté ce qui suit:
1. L'appartenance à
la communauté et à la culture allemandes peut être librement
professée et ne doit pas faire l'objet de contestation ou de
contrôle administratif.
2. Les membres de la minorité danoise et leurs organisations
ne doivent subir aucune entrave dans l'usage parlé ou écrit de
la langue qui leur convient. L'usage de la langue danoise dans les tribunaux et les
pouvoirs publics est régi par les dispositions
légales en la matière.
3. En ce qui concerne l'aide financière et
d'autres avantages
provenant de fonds publics sur lesquels une décision discrétionnaire
est prise, les membres de la minorité danoise ne peuvent pas être
traités différemment des autres citoyens.
4. L'intérêt
particulier que possède la minorité danoise à entretenir des
rapports religieux, culturels et dans des domaines spécialisés
avec le Danemark est reconnu.
Article 3
Le gouvernement fédéral donne avis que le gouvernement du
Schleswig-Holstein est informé de ce qui suit:
1. En vertu des lois locales,
depuis que les comités des organismes
représentatifs locaux sont mis en place sur la base de la
représentation proportionnelle, les représentants de la minorité
danoise doivent être impliqués dans le travail des comités en proportion
de leur nombre. 2. Le gouvernement de l'État fédéral
d'Allemagne recommande que la
minorité danoise soit dûment prises en considération dans le cadre
des règles en vigueur concernant l'usage de la radio.
3. En matière d'avis publics, les journaux de la
minorité danoise doivent être dûment pris en considération.
4. Dans le
Land du Schleswig-Holstein, des écoles publiques (et spécialisées), des
établissements d'éducation aux adultes (y compris ceux axés sur
une matière spécifique), ainsi que des jardins
d'enfants peuvent être mis en place par la minorité danoise en
conformité avec les dispositions de la loi. Dans les
écoles où la langue d'enseignement est le danois, un
enseignement adéquat doit être donné dans la langue allemande.
Les parents et les
tuteurs légaux sont libres de décider si leurs enfants doivent
fréquenter des écoles où la langue d'enseignement est le danois.
Bonn, le 29 mars 1955
Adenaur |