Code on
administrative violations (2000)
Article 315-1.
Prevention of use of the official language in the Azerbaijan
Republic
Propagation against official language, maintaining the resistance to
use and development of Azerbaijani, attempt to limit the sphere of
its use and also prevention of application of the Azerbaijani Roman
alphabet in the Azerbaijan Republic :
- entails imposition on natural persons of penalty at rate of
twenty to forty manats, on officials at rate of fifty to ninety
manats and legal entities - one hundred fifty to three hundred
conventional manats.
Article 363.
Language of execution of cases on administrative violations
1) The execution of cases on administrative violations in the
Azerbaijan Republic shall be performed on Azerbaijanian language or
the language of dominant population of certain territory.
2) Persons who participate in the execution of administrative
violation case who do not know the language shall be granted the
right to witness, provide explanations, submit claims or petitions
in their native language or any other language they know as well as
the right use translator services in accordance with procedures
stipulated by this Code.
Article 371.
Person the case on administrative violation is initiated against
1) Person the case on administrative violation is initiated
against holds the following rights:
1. review materials of the case; 2. provide explanations; 3. submit evidences; 4. submit petitions and overrule; 5. to use advocate services during hearings; 6. to protest against the application on measures on provision of
execution of administrative violation case and resolution on the
case; 7. to use its native language and translator services, if does not
know the language the case is executed in.
Article 376.
Mandatory presence of advocate
1) The presence of advocate in cases if mandatory for under-age,
dumb, deaf, blind, persons which do not know the language to be used
in legal proceedings and other persons which can not exercise their
rights for legal protection independently due to physical or mental
disorders detained in an administrative order.
Rejection of advocate of the person, being the subject of legal
proceedings in specified
cases will not be considered.
Article 382.
Translator
1) Adult person with knowledge of required translation languages
with no personal interests in the outcome of the case can be
selected to be the translator.
2) Translator is appointed by judge, authorised body
(official), who executes the administrative violation case.
3) Translator shall appear on invitation of the judge,
authorised body (official), who executes the case on administrative
violation, providing the complete and accurate translation and
confirm its accuracy by signature.
4) Translator shall refuse to perform his duties to the
authorised person is any of conditions stipulated in article 383.2.
of this Code exist.
5) Translator shall be warned for administrative liability
for false translations made deliberately. Should translator refuse
to perform his obligations or not appear on invitation he shall be
drawn for administrative violation stipulated by this Code.
Article 383.
Circumstances that exclude the
participation in the execution of administrative violation case
2) Specialist, expert and
translator can not participate in administrative violation case in
following events:
2.1. if they have any relations
with the person who has committed the
administrative violation, victim, his representative (legal
representative), advocate, prosecutor, judge, collegial body
member or the official executive the administrative violation
case; 2.2. if they earlier
participated in the case in other roles;
2.3. if any basis exists to consider
their direct or indirect interest in the case
outcome.
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Code des infractions administratives (2000)
Article 315-1.
Prévention de l'usage de la langue officielle en république d'Azerbaïdjan
La propagande
contre la langue officielle,
le maintien de la résistance à l'emploi et au développement de
l'azerbaïdjanais, la tentative de limiter l'étendue son emploi et
aussi l'empêchement d'appliquer
l'alphabet romain azerbaïdjanais dans
la république d'Azerbaïdjan:
- entraînent l'imposition à des personnes physiques
d'une peine de 20 à 40 manats, à des fonctionnaires d'une peine
de 50 à 90 manats et aux personnes morales, de 150 à 300 manats
conventionnels.
Article 363
Langue d'exécution des affaires concernant les infractions administratives
1) L'exécution des affaires relatives à des
infractions administratives en république d'Azerbaïdjan doit se
dérouler en azerbaïdjanais ou dans la
langue de la population majoritaire
d'une région donnée.
2) Les personnes impliquées dans une
affaire concernant les infractions administratives et
qui ne connaissent pas la langue
ont le droit de témoigner, d'obtenir des
explications, de déposer une plainte ou des requêtes
dans leur langue maternelle ou dans toute
autre langue dont elles ont la maîtrise
ainsi que le droit de bénéficier
des services d'un traducteur,
conformément à la procédure prévue par le présent code.
Article 371
Personne accusée d'une infraction administrative
1) Quiconque est accusé d'une infraction administrative
détient les droits suivants:
1. examiner les documents de la cause;
2. fournir des explications;
3. soumettre des preuves;
4. soumettre et annuler des pétitions;
5. utiliser les services d'un avocat pendant les audiences;
6. protester contre l'application des mesures relatives à
l'exécution de la cause concernant une infraction administrative
et à la résolution de la cause;
7. employer sa langue maternelle et
les services de traduction,
s'il ne connaît pas la langue
dans laquelle se déroule la cause.
Article 376
Présence obligatoire d'un avocat
1) La présence d'un avocat dans les cas obligatoires pour les
mineurs, les muets, les sourds et les aveugles,
les personnes ne connaissant pas la langue à
employer dans la procédure judiciaire
et les autres personnes qui ne peuvent pas exercer leurs droits
concernant la protection juridique, indépendamment des problèmes
d'ordre physique ou mental dans un contexte administratif.
Le refus d'un avocat de la part du justiciable faisant
l'objet de poursuites judiciaires dans des cas précis ne sera pas
pris en considération.
Article 382
Traducteur
1) Toute personne adulte ayant
une connaissance des langues nécessaires pour
une traduction et n'ayant aucun intérêt
personnel dans l'issue de la cause peut être sélectionnée pour être
traducteur.
2) Le traducteur
est désigné par un juge, un organisme autorisé (officiel), qui
exécute le cas concernant les infractions administratives.
3) Le traducteur
doit se présenter sur demande du juge ou de l'organisme autorisé
(officiel), qui dirige la cause dans les cas d'infraction
administrative, en fournissant la traduction complète et précise, et
en confirmant l'exactitude par sa signature.
4) Le
traducteur doit refuser d'exercer ses
fonctions à l'autorité concernée si l'une des conditions prévues à
l'article 383.2 du présent
code existe.
5) Le
traducteur doit être averti de la
responsabilité administrative pour les fausses traductions faites
délibérément.
Si le traducteur refuse de remplir ses obligations ou ne se présente
pas sur demande, il doit être accusé d'infraction administrative
prévue par le présent code.
Article 383
Circonstances excluant la
participation à l'exécution d'une affaire d'infraction
administrative
2) Le spécialiste, l'expert et le
traducteur
ne peuvent pas participer dans les affaires d'infraction
administrative dans les cas suivants:
2.1. s'ils ont des relations
avec la personne qui a commis l'infraction administrative, avec
la victime, avec son représentant (représentant juridique), un
avocat, un procureur, un juge, un membre du corps collégial ou
de l'exécutif officiel dans une cause d'infraction
administrative;
2.2. s'ils ont déjà participé à
l'affaire dans d'autres rôles;
2.3. s'il existe une base pour
considérer leur intérêt direct ou indirect dans le résultat de
la cause.
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