Artículo 5
Créase el Instituto Nacional de Asuntos Indígenas como entidad descentralizada con participación indígena, que dependerá en forma directa del Ministerio de Salud y Acción Social. El Poder Ejecutivo designará a su titular y deberá constituirse dentro de los 90 días de la vigencia de la presente ley. Contará con un Consejo de Coordinación y un Consejo Asesor.
[...]
Artículo 6
Corresponde al Instituto Nacional de Asuntos Indígenas:
a) Actuar como organismo de aplicación de la presente ley, velando por su cumplimiento y la consecución de sus objetivos;
b) Dictar su reglamento funcional, normas de aplicación y proponer las que correspondan a la facultad reglamentaria del Poder Ejecutivo;
c) Llevar el Registro Nacional de Comunidades Indígenas y disponer la inscripción de las comunidades que lo soliciten y resolver, en su caso, la cancelación de la inscripción, para todo lo cual deberá coordinar su acción con los gobiernos provinciales y prestar el asesoramiento necesario para facilitar los trámites. Las resoluciones del Instituto Nacional de Asuntos Indígenas, relativas a la inscripción de las comunidades, así como a su cancelación, serán apelables ante la Cámara Federal del lugar dentro del plazo de diez (10) días;
d) Elaborar e implementar planes de adjudicación y explotación de las tierras, de educación y de salud;
e) Proponer el presupuesto para la atención de los asuntos indígenas y asesorar en todo lo relativo a fomento, promoción y desarrollo de las comunidades indígenas del país.
Artículo 14
Es prioritaria la intensificación de los servicios de educación y cultura en las áreas de asentamiento de las comunidades indígenas. Los planes que en la materia se implementen deberán resguardar y revalorizar la identidad histórico-cultural de cada comunidad aborigen, asegurando al mismo tiempo su integración igualitaria en la sociedad nacional.
Artículo 15
Acorde con las modalidades de organización social previstas en el artículo cuarto de esta ley, los planes educativos y culturales también deberán:
a) Enseñar las técnicas modernas para el cultivo de la tierra y la industrialización de sus productos y promover huertas y granjas escolares o comunitarias;
b) Promover la organización de talleres-escuela para la preservación y difusión de técnicas artesanales; y
c) Enseñar la teoría y la práctica del cooperativismo.
Artículo 16
La enseñanza que se imparta en las áreas de asentamiento de las comunidades indígenas asegurarán los contenidos curriculares previstos en los planes comunes y además, en el nivel primario se adoptará una modalidad de trabajo consistente en dividir el nivel en dos ciclos: en los tres primeros años, la enseñanza se impartirá en la lengua indígena materna correspondiente y se desarrollará como materia especial el idioma nacional; en los restantes años, la enseñanza será bilingüe. Se promoverá la formación y capacitación de docentes primarios bilingüues, con especial énfasis en los aspectos antropológicos, lingüisticos y didácticos, como asimismo la preparación de textos y otros materiales, a través de la creación de centros y/o cursos especiales de nivel superior, destinados a estas actividades.
Los establecimientos primarios ubicados fuera de los lugares de asentamiento de las comunidades indígenas, donde existan niños aborígenes (que sólo o predominantemente se expresen en lengua indígena) podrán adoptar la modalidad de trabajo prevista en el presente artículo.
Artículo 17
A fin de concretar los planes educativos y culturales para la promoción de las comunidades indígenas se implementarán las siguientes acciones:
a) Campañas intensivas de alfabetización y postalfabetización;
b) Programas de compensación educacional;
c) Creación de establecimientos de doble escolaridad con o sin albergue, con sistemas de alternancias u otras modalidades educativas, que contribuyan a evitar la deserción y a fortalecer la relación de los centros educativos con los grupos comunitarios: y
d) Otros servicios educativos y culturales sistemáticos o asistemáticos que concreten una auténtica educación permanente.
La autoridad de aplicación promoverá la ejecución de planes educativos y culturales para las comunidades indígenas para asegurar el cumplimiento de los objetivos de esta ley, asesorará en la materia al ministerio respectivo y a los gobiernos provinciales y los asistirá en la supervisión de los establecimientos oficiales y privados. |
Article 5
L’Institut national des affaires autochtones est créé en tant qu’entité décentralisée à participation autochtone, qui dépend directement du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le pouvoir exécutif désignera son titulaire et devra être constitué dans les 90 jours de la validité de cette loi. Il aura un conseil de coordination et un conseil consultatif.
[...]
Article 6
Il appartient à l'Institut national des affaires autochtones:
a) d'agir en tant qu'organisme d'application de la présente loi en veillant au respect et à la réalisation de ses objectifs;
b) de dicter sa réglementation fonctionnelle, ses règles d'application et de proposer celles qui correspondent à la faculté de régulation du pouvoir exécutif;
c) de créer le Registre national des communautés autochtones et d'organiser l’enregistrement des communautés qui le demandent, et de résoudre, si nécessaire, l’annulation d'un enregistrement; pour ce faire, l'institut doit coordonner ses actions avec les gouvernements provinciaux et fournir les conseils nécessaires pour en faciliter les procédures. Les résolutions de l'Institut national des affaires autochtones relatives à l'enregistrement des communautés ainsi qu'à leur radiation pourront faire l'objet d'un recours devant la Chambre fédérale du lieu dans un délai de dix jours;
d) d'élaborer et de mettre en œuvre des programmes pour le règlement et l'exploitation des terres, l'éducation et la santé;
e) de proposer un budget à l'attention des associations autochtones et de donner des conseils sur tout ce qui concerne la promotion, la promotion et l'expansion des communautés autochtones du pays.
Article 14
L'intensification des services pédagogiques et culturels dans les zones d'habitation des communautés autochtones constitue une priorité. Les programmes mis en œuvre en la matière doivent sauvegarder et revaloriser l'identité historique et culturelle de chaque communauté autochtone, tout en garantissant leur intégration égale dans la société nationale.
Article 15
Selon les modalités d'organisation sociale prévues à l'article 4 de la présente loi, les projets pédagogiques et culturels doivent également:
a) enseigner les techniques modernes de culture de la terre et de l'industrialisation de leurs produits et promouvoir les jardins et les fermes scolaires ou communautaires;
b) promouvoir l'organisation d'ateliers scolaires pour la préservation et la diffusion des techniques artisanales; et
c) enseigner la théorie et la pratique du coopérativisme.
Article 16
L'enseignement donné dans les zones d'habitation des communautés indigènes doit s'assurer des contenus pédagogiques prévus dans les programmes scolaires communs et également, au niveau primaire, qu'une méthode de travail est adoptée en divisant le niveau en deux cycles : durant les trois premières années, l'enseignement est offert dans la langue maternelle indigène concernée et celle-ci est considérée comme une discipline particulière de la langue nationale; durant les autres années, l'enseignement doit être sous forme bilingue. La formation et la qualification des enseignants bilingues au primaire sont encouragées, avec un accent particulier pour les aspects anthropologiques, linguistiques et pédagogiques, ainsi que l'élaboration de textes et d'autres documents par l'intermédiaire de la création d'établissement et/ou de cours spéciaux de niveau supérieur destinés à ces activités.
Les établissements primaires situés à l'extérieur des lieux d'habitation des communautés indigènes, là où il existe des enfants autochtones (qui s'expriment seulement ou principalement dans une langue indigène) peuvent adopter la méthode de travail prévue dans le présent article.
Article 17
Afin de concrétiser les programmes pédagogiques et culturels pour la promotion des communautés indigènes, les actions suivantes doivent être mises en œuvre :
a) des campagnes intensives d'alphabétisation et de post-alphabétisation;
b) des programmes de compensation éducative;
c) la création d'établissements de double scolarité avec ou sans pension, avec des systèmes d'alternances ou d'autres méthodes pédagogiques, qui contribuent à éviter l'abandon et à renforcer la relation des établissements d'enseignement avec les groupes communautaires; et
d) d'autres services pédagogiques et culturels systématiques ou non systématiques, qui procurent une formation permanente authentique.
L'autorité de contrôle doit encourager la mise en œuvre de programmes pédagogiques et culturels pour les communautés autochtones afin de garantir le respect des objectifs de la présente loi, et conseiller le ministère concerné et les gouvernements provinciaux à ce sujet et les assister dans la supervision des établissements publics et privés. |